Le magicien de la psypérinalité s’est envolé
Jean-François Cesarini, député de la première circonscription du Vaucluse, le 23 janvier 2020 à l’Assemblée nationale, ouvrant la journée citoyenne Mille & une raisons d’agir pour soigner les parents et prendre soin des bébés… et inversement, organisée par la FNAAFP avec le soutien de l’Alliance et de Colloque TV.

Pour entendre Jean-François Cesarini plaider la cause de la psypérinatalité le 23 janvier à l’Assemblée nationale, cliquer ICI

Hommages rendus : lire sur Libé

Le député LREM de la 1ère circonscription de Vaucluse, Jean-François Cesarini est décédé ce dimanche 29 mars des suites d’un cancer à l’âge de 49 ans. Son décès n’est en rien relié à l’épidémie de coronavirus. Il avait appris sa maladie juste après son élection aux législatives de juin 2017 et l’avait révélée publiquement en novembre de la même année. Né dans un quartier sensible d’Avignon le 30 septembre 1970, Jean-François Cesarini avait connu une scolarité difficile avant d’obtenir à Montpellier un doctorat de philosophie. Il avait enseigné ensuite quelque temps avant d’hériter des affaires familiales à la fin des années 1990 et de devenir gestionnaire de biens immobiliers. Il était le meilleur allié de la psypérinatalité à l’Assemblée nationale, l’ami des parents et des bébés en détresse, et donc des périnatalistes de toute la France. Grâce à Anne-Myrtille, la fée de la psypérinatalité, une Vauclusienne comme lui, il avait compris notre combat de l’intérieur. Organisateur à Avignon d’une belle matinée ensoleillée de ciné-périnatalité le 5 octobre 2019, il avait, avec l’aide des conseillers parlementaires Hugo Dubert et Carla Dussaux, rendu possible la journée du 23 janvier 2020 à l’Assemblée nationale « Mille & une raisons d’agir pour soigner les parents et prendre soin des bébés… et inversement. » Depuis le printemps 2019, quand il avait visité l’unité de soins conjoints (parents-bébé) (UPB) du centre hospitalier de Montfavet-Avignon, notre combat pour la santé psychique des bébés et de leurs parents était devenu le sien. Il voulait faciliter le travail des périnatalistes sur la Grande Provence, c’est-à-dire sur le bassin de vie entourant Avignon (un million d’habitants, plus de dix mille naissances par an, donc mille mères en difficulté maternelle chaque année, une centaine présentant de graves troubles psychiques, dont une dizaine nécessitant une séparation de leur bébé pour une hospitalisation non conjointe en psychiatrie). Il s’était fait notre porte-parole auprès du secrétaire d’état à la protection de l’enfance, Adrien Taquet dans un rendez-vous où nous avions pu, Natacha Collomb et moi, plaidoyer pour l’Alliance. Nul doute que cette perte immense galvanisera les députés Claire Pitollat, Jacqueline Dubois, Michèle Peyron et Brahim Hammouche pour continuer ce qu’iels avaient commencé ce jour-là : faire de la psypérinatalité la question de tous… en particulier de la représentation nationale. Il avait donné son accord pour continuer à plaider, en animant l’après-midi du samedi 21 novembre 2020 au colloque de l’ARIP, avec des députés, d’authentiques experts et quelques centaines de psypérinatalistes, pour un meilleur soutien aux bébés et à leurs parents. RIP Michel Dugnat

Tags:

Comments are closed