Réponses rapides dans le cadre du COVID-19 -Validée par le Collège, le 1er avril 2020
Contexte
La France est entrée le 14 mars 2020 dans la situation épidémique de stade 3 vis-à-vis du nouveau coronavirus SARS-Cov-2 (2019-nCoV). Dans une lettre du 27 mars 2020 la DGS a saisi la HAS en vue d’élaborer des recommandations générales destinées à assurer la continuité de prise en charge des femmes enceintes en période de confinement impliquant une limitation des déplacements.
Le HSCP a considéré les femmes enceintes comme personnes à risque de développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2 (Avis HCSP du 10 mars). Compte-tenu des connaissances actuelles, il n’y a pas d’arguments sur une transmission verticale du virus (pas de virémie placentaire, ni dans le sang de cordon) (Chen, 2020 ID83) (Collège national des obstétriciens et gynécologues français, 2020 ID 70).
La prolongation du confinement, le rôle et la charge de travail des professionnels de santé, tant en ville qu’à l’hôpital, amènent à réinterroger les organisations en termes de prévention et de prise en charge des femmes enceintes.
Ces préconisations portent sur le suivi des femmes enceintes pendant la période de confinement et sur la gestion des cas de femmes enceintes suspectées et/ou confirmées atteintes du COVID-19
Comments are closed